Festival d'Avignon (8) / Romeo Castellucci. The Four Seasons Restaurant
Alors, il est comment le nouveau Castellucci ?
Ce qui est certain, c'est que "The Four Seasons restaurant" ne devrait pas créer la polémique. Et qu'il ne faudra pas trop non plus y chercher l'aspect "based on the true story of Mark Rothko".
Car après une formidable introduction où les spectateurs sont soumis aux insoutenables sons produits par des matières aspirées dans un trou noir et un finale tout aussi grandiose dans lequel un tableau vivant emporte tout sur son passage on trouve un... machin antique, interprété par dix jeunes filles vêtues comme des paysannes.
Et dans le machin antique, c'est le drame.
Dans les rangs, derrière nous, on parle de "refus de la vulgarité du monde contemporain par la sobriété".
Sur la scène, en vrai : c'est juste un peu chiant. Une phrase prononcée par l'un des personnages retient notre attention : "Honore ce que tu ne comprends pas".
Pour le coup, on honore Castellucci comme jamais !
Dorotée Aznar