de Andrew Steggall (G-B- Fr, 1h49) avec Juliet Stevenson, Alex Lawther, Phénix Brossard...
Entre Beatrice et son époux, le climat est à l'orage. C'est donc aidée par leur fils Elliot que cette Britannique vient vider leur maison du Sud-Ouest de la France. Durant ce grand ménage, Elliot sympathise avec Clément, un ado de son âge, qui l'attire sans laisser Beatrice indifférente...
Comment dire... Peut-être exotique pour nos amis d'Outre-Manche, ce roman initiatique où un jeune homme gracile couvé par sa maman, poète à ses heures, jette des œillades humides à un mystérieux mécano plein de cambouis n'hésitant pas à se baigner cul-nu-des-fesses dans un vague réservoir d'eau, nous paraît un peu... “cliché”. Voire totalement conventionnel (et encore, on ne parle pas du décor pittoresque, du cafetier souriant, ni des belles pierres à faire se pâmer d'extase Stéphane Bern et Jean-Pierre Pernaut réunis).
Résurgence du cinéma de la fin des années 1980, ce Departure un peu affecté semble prisonnier de ses intentions ou de ses obsessions ; il trahit en tout cas la difficulté d'Andrew Steggall à affirmer une voix singulière. Patience : ce n'est qu'un premier film...