Ce mois-ci, on prend les peintures colorées de Marie-Anita Gaube, les sculptures centenaires de Rodin, les portraits branchouilles d'Olivier Chabanis, les explorations psycho-architecturales de l'Attrape-Couleurs et l'improbable expo de street art au musée de Fourvière. On secoue, on mixe et on sert frais.
Centenaire Rodin
À l'occasion du centième anniversaire de la mort du célèbre sculpteur Auguste Rodin (1840-1917), le Musée des Beaux-Arts met en lumière son importante collection de sculptures conservées à Lyon. Pas de Penseur, mais bien d'autres pépites à (re)découvrir dans la collection permanente, accompagnées par des évènements : une nocturne le vendredi 3 novembre, deux “en-cas culturels” autour de son Eve (le 8 novembre) et de ses dessins (le 15 novembre) à 12h30 ou encore une conférence entre art et science le 13 décembre à 18h30.
Au Musée des Beaux-Arts jusqu'à la fin de l'année
Marie-Anita Gaube
Les peintures et les dessins colorés de Marie-Anita Gaube rejoignent pour la deuxième fois les murs de la galerie Françoise Besson. Meeting point, c'est le titre de l'exposition. Un point de rencontre, entre deux mondes, deux individus. Un terrain de jeu au jardin, symbole de la rencontre entre l'intime et l'extérieur. Des perspectives, des architectures, un bouleversement, toujours volontaires. Des couleurs franches et des motifs géométriques. Un accrochage très contemporain à découvrir.
À la Galerie Françoise Besson jusqu'au 9 décembre
Watching You
Une vingtaine de street artistes français et internationaux sont invités à prendre possession du Musée de Fourvière, habituellement consacré à la conservation de trésors religieux. Grems, Kalouf, RNST, Black Messenger, Brusk, Matthieu Dagorn, Birdy Kids, Maxime Ivañez, Agrume, Stew, Mister Pee, Taroe, Nicolas Foray, Opéra, Rauky, Yandy, Monsieur Zéro, Ema, Odamar Versolatto et Phil Reichsrath vont s'inspirer de l'histoire et de l'iconographie du quartier pour donner des couleurs pour le moins vives au musée pendant trois mois, avant sa fermeture pour travaux.
Au Musée de Fourvière à partir du 11 novembre
Architectures intérieures
Labyrinthes, limbes, constructions et motifs sont convoqués pour cette exposition collective autour du rassemblement des structures psychologiques et architecturales. Décrire les soubassements de la personnalité comme ceux d'un édifice ou d'une une ville et inversement, lire la structure d'un bâtiment ou d'une cité à travers les modèles de la psychanalyse ou les apports de la psychiatrie, c'est ce que proposent d'explorer Simon Boudvin, Frédéric Dumond, Sara Favriau, Frédéric Khodja, Konrad Loder, Matthieu Pilaud, Hugues Retif, Yann Rocher, Antoine Schmitt et Mengzhi Zheng.
À l'Attrape-couleurs du 5 novembre au 17 décembre
Olivier Chabanis
Absent, c'est le titre de cet accrochage photographique d'Olivier Chabanis exposé au studio de graphisme Kolle-Bolle, qu'il a fondé, et à l'Épicerie Moderne. Des visages connus du milieu musical lyonnais, des portraits lisses, sur fond blanc, des peaux maquillées, de cheveux brossés, et puis des yeux et un esprit ailleurs. Regard en biais, attention qui prend la tangente. Après ses série de grimaces, de visages casqués ou enfouis, le graphiste-photographe qui affectionne les images tirées à quatre épingles et les portraits masqués continue sur sa lancée.
À Kolle-Bolle jusqu'au 30 novembre et à l'Épicerie Moderne du 17 novembre au 22 décembre