de Santiago Esteves (Arg, 1h36 avec avert.) avec Matías Encinas, Germán De Silva, Walter Jakob...
Après un braquage raté, Reynaldo tombe dans la cour de Carlos. Au lieu de le remettre à la police, celui-ci prend l'adolescent sous son aile, le fait travailler pour rembourser ses dégâts, et lui offre des perspectives. Sauf que dehors, les complices de Rey ne l'entendent pas ainsi...
À la fois polar et film d'apprentissage, La Educación del Rey tient bien son double pari. S'il semble jouer sur le registre binaire du manichéisme (dans la vie, il y a des très méchants pire que des affreux salauds et des très gentils capables de tous les sacrifices), il se révèle plus nuancé lorsque l'on découvre que les ordures sont des policiers corrompus et le bienfaiteur de Rey se mettant hors la loi pour le remettre sur les rails, un ancien représentant de l'ordre. Entre bien et mal, juste et injuste, la limite est plus subtile qu'il n'y paraissait. Au moins 50 nuances de Rey, disons...