Bons Plans / Cinq très bonnes expositions à découvrir ce mois-ci dans de petits ou grands lieux d'art lyonnais. Et en plus toutes sont... gratuites !
En apesanteur
Fasciné par l'univers visuel de la conquête spatiale, le photographe Vincent Fournier a parcouru le monde (Floride, Guyanne, Inde, Russie, Norvège...) et les stations spatiales... Il en a ramené d'impressionnantes images tirées en très grand format qui immergent le spectateur dans un monde à la fois effrayant (par sa technologie froide) et hypnotisant.
À la Fondation Bullukian jusqu'au 18 mai
Parcours Sabatté
La beauté et l'horreur, l'attirant et le repoussant : c'est sans cesse entre ces polarités qu'oscille et que crée Lionel Sabatté. Faisant de feuilles de thé des sculptures de grands boucs musculeux, ou de peaux mortes de pieds humains de jolis pétales de fleurs de mûrier... Ses œuvres sont présentées à Lyon sous la forme d'un parcours (gratuit) à travers la ville en trois étapes : le Nouvel Institut Franco-chinois, le Musée Gadagne et la Fondation Bullukian.
À Lyon jusqu'au 21 juin
Capital du clinquant
Le kitsch, le clinquant, l'artifice à outrance... Tel est le prisme à travers lequel le photographe Patrick Weidmann aborde le monde contemporain. Pour cela, il fréquente les zones marchandes aéroportuaires, les salles d'attente, les salons commerciaux, les casinos... Ses images font "rendre gorge" à ce réel aussi fascinant qu'abject.
Au Bleu du Ciel jusqu'au 25 mai
Six au sexe
Gilles Maignaud a réuni six artistes (Gérard Mathie, Marjolaine Larrivé, Claire Paugam...) autour du thème du sexe et du corps... Avec des textes érotiques chuchotés à l'oreille du visiteur, un prie-dieu dépravé, des nus littéralement piquants... Une exposition sympathique qui est aussi l'occasion de découvrir un bel espace d'exposition ouvert assez récemment.
À la Galerie B+ jusqu'au 27 avril
Fragments du réel
Le Réverbère présente quatre photographes qui s'approchent au plus près du réel, afin d'y puiser leur propre vision du monde et de sa structure poétique... C'est, par exemple, le réel et son double chez Serge Clément qui joue de reflets et de répétitions de motifs, le réel et son trouble avec le regard poétique de Bernard Plossu, le réel et sa structure géométrique chez Baudoin Lotin. Ou encore le réel et ses épiphanies chez Julien Magre, retenant fugacement dans ses images ce qui est voué à s'absenter, disparaître.
La poésie abstraite du réel
Au Réverbère jusqu'au 20 avril