Ceux qui ont découvert Patrick Watson un peu par hasard l'an dernier, à Fourvière même, ont sans doute eu la curiosité et le temps de se familiariser avec la pop grandiose et planante du Canadien. Ceux qui le suivent depuis Wooden Arms, l'album qui a révélé par chez nous ce compositeur de la trempe d'un Sufjan Stevens et d'un Conor O'Brien (Villagers) ne manqueront sans doute pas la soirée proposée par la maison Fourvière. Soit la pop de Watson toute entière abandonnée aux envolées de l'Orchestre National de Lyon. On ne sait que trop pour l'avoir maintes fois constaté aux Nuits de Fourvière ce que ce genre d'accompagnement orchestral peut avoir de grandiose et d'inoubliable dans un lieu pareil (de Woodkid à Antony Hegarty (par deux fois), de Seu Jorge à... IAM) pour ne pas penser que le moment risque de s'ancrer profondément dans les souvenirs du public de ce 8 juillet.
Patrick Watson avec l'Orchestre National de Lyon
Au Théâtre Antique de Fourvière le lundi 8 juillet