Jamais ce festival biennal de films “hors normes” n'aura aussi bien porté son nom : jadis calé au cœur de l'hiver, Les Inattendus avaient célébré leur 12e et précédente édition en février 2020 — un mois à peine avant vous-savez-quoi — ; ils reviennent du 27 septembre au 2 octobre au Périscope avec leur terrible cortège d'œuvres alternatives et divergentes, tout support, tout genre, toute durée. C'est donc l'un des derniers espaces où voir la création contemporaine internationale tournée en Super 8 ou 16mm (même si elle est ici souvent transférée en numérique pour des commodités de projection) en particulier dans la sélection volontiers expérimentale “Vif Argent“, mais aussi un lieu de cinéma “vivant”, à plus d'un titre. Parce qu'il constitue une chambre d'écho à de nombreuses questions politico-sociétales ou en intégrant concert et performance (Tortuga Alada & Ingebrigt Håker Flaten ; Traverser). Des rendez-vous thématiques scandent la programmation, notamment une séance autour des 60 ans de l'Indépendance de l'Algérie et une invitation au Collectif Jeune Cinéma, quinquagénaire depuis 2021. Une vingtaine de cinéastes ont déjà confirmé leur présence lors du festival, mais il peut encore y avoir quelques inattendus...
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