Théâtre engagé / Lyon accueille une 4ᵉ édition du Festiv·iel au théâtre de la Croix-Rousse, dans une version allongée.
Du 15 au 20 novembre, le rendez-vous consacré « aux féminismes inclusifs, aux questions de genre, de sexualité et aux cultures queer » compte pas moins de dix rendez-vous (ateliers, conférences, karaoké...), parmi lesquels quatre spectacles que nous n'avons pas encore vus. Il y est question d'un cabaret afro-futuriste queer (Diaspora par Soa de Muse, finaliste de Drag Race France 2022), de parodies de mini-agressions subies au quotidien par des femmes (Rage d'Emilienne Flagothier), de déconstruction des représentations du viol (La Densité de l'air de Charlotte Fermand) et de se plonger dans le passé de cinq femmes victimes d'inceste dans La Nuit se lève mis en scène par Mélissa Zehner, formée à l'École de la Comédie de Saint-Étienne comme celle qui apporte son "œil extérieur" à ce spectacle, Clara Bonnet, membre du collectif de théâtre féminin et féministe Marthe, souvent vu à Lyon.
Le podcast Ou peut-être une nuit de Charlotte Pudlowski a aidé à « concrétiser ce projet par tous les moyens possibles » dit la créatrice de ce projet né sur scène il y a tout juste un an. Le Festiv·iel se demandera par ailleurs si les cultures queer sont en voie d'institutionnalisation (le 15 novembre, en ouverture) et proposera comme chaque année les universités d'automne du mouvement HF de la région qui agit « pour l'égalité réelle entre les genres dans les arts et la culture ».
Festiv·iel
Du 15 au 30 novembre au théâtre de la Croix-Rousse ; de 0 à 29€