Quelques mesures suffisent à repérer les troublantes similitudes qui unissent la Première Symphonie d'Étienne Nicolas Méhul et la Cinquième Symphonie de Beethoven. L'intérêt musicologique est évident, à l'occasion du bicentenaire de la mort du compositeur-vedette de la Révolution Française. Pourtant, quelques cruelles minutes suffisent aussi à réattribuer la fulgurance du génie musical. La passion enivrante de David Reiland pour Beethoven, donne des ailes à l'orchestre, et fait de cette Cinquième"un moment de pure grâce.
Concert d'ouverture de saison, mardi 3 octobre à 20h, à l'Opéra de Saint-Étienne