Archives municipales / Sous sa verrière, les archives municipales attirent toujours l'attention sur des lieux que l'on frôle tous les jours mais que l'on connait mal. Jusqu'au 25 février, les universités se mettent à nu. Passé, présent, avenir ; tout y est. Demain, la fac catho investira les anciens bâtiments rénovés de feue la prison de Perrache, le pôle universitaire de Lyon quittera ses locaux de la caserne Sergent Blandan pour voisiner l'hôpital Saint-Luc Saint-Joseph. Mais c'est surtout sur le passé que se penche la majeure partie de l'exposition. Aussi grande soit la ville de Lyon, elle est une des dernières métropoles à se doter d'une université (1896). Depuis le Moyen-Âge, les enseignements dispensés par la Cathédrale et par la Ville se faisaient concurrence. Néanmoins naissent de nombreux débats, notamment au XVIIIe siècle lorsque les intellectuels se réunissent au Palais des arts (actuel Palais Saint-Pierre). Plus imagée est la partie centrale de l'exposition qui regroupe des archives de chacune des trois universités (herbiers et musée dentaire de Lyon 1, sculptures du Musée des Moulages de Lyon 2...). Des conférences complètent ce panorama et une autre exposition, au Musée Gadagne, présente jusqu'au 4 décembre l'école vétérinaire de Lyon, la première créée dans le monde il y a 250 ans.
Nadja Pobel
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