Trois RDV nocturnes à ne pas manquer cette semaine : Bodhi au Petit Salon, les Pachanga Boys au Bellona et Egyptrixx au Club Transbo.Benjamin Mialot
28.11 Happiness Therapy
Vous avez beau essayer, essayer, essayer et essayer, vous ne pouvez obtenir satisfaction ? L'écoute du morceau homonyme, courtoisie du jeune duo gallois Bodhi, devrait y remédier : spongieuse et soulful comme pas deux, cette house-là flanquerait un syndrome de Stendhal à John Cage, l'avocat qui bloquait sur Barry White dans la sérieAlly McBeal. Le reste de la discographie de ces confrères de Disclosure, Blonde et Bondax, entre autres tandems britanniques versées dans l'art de la musique à danser en bonne compagnie, aussi. Pas sûr pour autant que ledit Cage honore Le Petit Salon de sa présence.
28.11 L'Amour-Nuit
Sébastien Tellier souhaite savoir ce que l'on pense de sa vie, de son adolescence. Les Pachanga Boys, duo composé du BFF de Mathias Aguayo (Rebolledo) et de celui de Michael Mayer (Superpitcher), pourraient formuler la même requête. A quelques mots près. Car ce n'est pas tant l'amour et la violence qu'ils conjuguent depuis 2009, mais l'élégance et la déglingue, en une techno suave et psyché qui ferait fureur au Lieu du Changement, le camping post-soixante huitard dépeint par Houellebecq dans Les Particules élémentaires. Ceci étant, elle devrait aussi faire son effet au Bellona.
29.11 Module 4
Egyptrixx, de son petit nom David Psuka, tague ses morceaux #infinity sur Soundcloud, voit des similitudes entre la méditation transcendantale et le clubbing et peut publier au débotté des mixes de drone de près de sept heures. C'est dire si le bonhomme est difficile à cerner. Sa musique l'est tout autant, sinon plus, superposant dubstep, ambient et techno en de majestueuses et hypnotiques Fata Morgana sonores, dans lesquelles on devinera tour à tour Boards of Canada, The Field ou Coil. Rien de plus logique, du coup, à ce que le bonhomme soit l'invité du Mirage Festival au Club Transbo.