Nous faisons suite à l'article posté le 12 septembre 2017 sur Le Petit Bulletin signé par madame Julie Hainaut.
Si nous acceptons les critiques constructives sur notre travail, en revanche cet article appelle de notre part les observations suivantes.
Nous sommes ouverts depuis le 21 août 2017, il s'agit de notre première affaire.
Notre volonté a été d'ouvrir un bar à cocktails, un lieu d'échanges, de partages, convivial autour du rhum, sa culture et son histoire.
Contrairement à ce que a été retranscrit dans l'article, notre établissement n'a jamais eu la volonté de faire une quelconque apologie de la période colonialiste, période que nous condamnons.
Le nom "Première Plantation" est une référence aux plantations de canne à sucre dont le rhum est issu.
Ce nom fait également référence au fait que cette ouverture est une première pour nous, une première plante, notre premier établissement.
Le mot plantation n'a dans notre esprit aucune connotation péjorative.
C'est une invitation aux voyages, à l'exotisme, ce que nous avons souhaité véhiculer dès les prémices de la construction de notre projet.
S'agissant des photos dans les toilettes, ce sont d'anciennes gravures du 18e et 19e siècles de bouteilles de rhum, d'une maison victorienne et d'un champ de production d'ananas, ce qui n'a rien d'offensant envers quiconque.
Notre bar à cocktails est un hommage à la culture du rhum et à la culture caribéenne.
En conclusion, nous ne pouvons que déplorer que ce quiproquo manifeste entre la journaliste et nous-mêmes l'ai conduite à rédiger un article dont les conséquences sont aujourd'hui gravement préjudiciables pour nous tant sur le plan professionel que personnel.
Nous espérons que ces explications dissiperons ce regrettable malentendu.
Henry Matthieu et Gabriel Desvallees, La Première Plantation