Regarder / Tout n'est pas fermé en août : voici quatre expos à voir avant la rentrée.
L'inclassable
Impossible de définir ou de classer Erik Dietman (1937-2002), artiste aussi nomade géographiquement qu'esthétiquement. Dietman a eu des amitiés avec des artistes de Fluxus et du nouveau réalisme, des admirations pour Marcel Duchamp ou Kurt Schwitters, mais il est resté libre et farouche, de ses premières peintures réalisées les yeux bandées à ses dernières sculptures ou installations. Le musée revient sur cet électron libre à travers une cinquantaine d'œuvres.
Au Musée des Beaux-Arts jusqu'au 17 septembre
La contemporaine
Le Bleu du Ciel réunit rien moins que dix-sept artistes dont les images (photographies et vidéos principalement) interrogent les normes, les conflits et les points de fuite du monde contemporain. Parmi eux : Bertrand Stofleth, Julien Guinand, Guillaume Robert, Aurélie Pétrel, Karim Kal....
Au Bleu du Ciel jusqu'au 1er septembre
La star
On croyait que tout avait déjà été montré et remontré autour de l'icône artistique du 20e siècle Andy Warhol. C'était sans compter sur la passion du Canadien Paul Maréchal pour l'artiste, et sur son goût curieux pour les "imprimés éphémères" (cartons d'invitation, brochures, pochettes de disques, affiches, publicités...) et les œuvres commerciales de Warhol. A travers une élégante scénographie, le musée présente une partie de la collection de Paul Maréchal, et nous rappelle combien Warhol a propulsé la libre circulation des images, leur variation en séries et une esthétique directe et franche.
Au Musée de l'Imprimerie jusqu'au 16 septembre
L'échappée
Comme souvent, le déplacement jusqu'au MAMC de Saint-Étienne vaut la peine, avec deux nouvelles expositions très réussies. Le sculpteur Jean-Michel Othoniel y présente notamment une majestueuse vague faite de briques en verre soufflé, tout simplement impressionnante. Et la photographe Valérie Jouve présente ses images récentes et anciennes, avec beaucoup de liberté dans l'accrochage, se fiant davantage à leurs qualités sensibles qu'à leurs significations.
Au Musée d'Art Moderne de Saint-Étienne jusqu'au 16 septembre