Décines / Un an après avoir annoncé que OL Group s'associait à Live nation pour l'arena flambant neuve de l'ASVEL, Jean-Michel Aulas, Tony Parker et consorts ont fait le point sur cette salle qui ouvrira dans quinze mois.
Attention, il fait chaud sous cette tente plastifiée en ce 6 septembre. « Il n'y pas de clim, c'est volontaire précise Jean-Michel Aulas car le foot ne donne pas toujours l'exemple ». La veille, le comportement pitoyable de Kylian MBappé et Christophe Galtier sur leur moyen de transport pour rallier Paris à Nantes ont donné une occasion en or au chef de l'OL de mater le PSG à pas cher.
Et de vanter ensuite dans le détail ce que sera, d'un point de vue environnemental, cette arena à laquelle LDLC a donné son nom pour 8 ans à compter de la mise en exploitation : 80% de sa consommation électrique sera produite sur site. Même Bruno Bernard, le président EELV de la Métropole de Lyon affirme qu'ici « il y a moins de terres artificialisées que par le passé » sur ce terrain industriel en friche depuis 20 ans. Pour tout suivre, trois caméras en timelaps permettent de voir l'avancée en temps réel des travaux.
Toute l'articulation de cette attention portée à la réduction des dépenses d'énergies qui s'articule pour le stade et l'arena se résume en une formule par le staff : « -20 / + 20 ». Moins 20% de consommation d'énergie et + 20% de capacité d'autonomie en ressources propres d'énergie.
16 000 places
À l'automne 2023 donc, « l'expérience spectateur » (!) sera possible car les travaux avancent vite. Entamé il y a 8 mois par le groupe Vinci, cette arena, distante d'à peine 40 m du Groupama stadium de l'OL, accueillera donc d'abord l'équipe de l'ASVEL pour l'Euroleague de basket – le championnat se déroulera toujours à l'Astroballe. Mais la salle de 12 000 places peut aussi se transformer en salle de hand, boxe, futsal ou tennis et même esport. En mode concert assis ou debout, la capacité est de 16000 spectateurs. 100 à 120 événements sont prévus par saison dont 80 concerts. Les premières dates seront révélées dans deux mois. C'est Live Nation qui sera aux manettes de la programmation (non exclusive) pour une durée de 15 ans.
Si Jo-Wilfried Tsonga s'est assis aux côtés de Tony Parker (président de l'ASVEL) sur les sièges dévoilés ce jour c'est que sur un site de l'OL Vallée, se trouvera également le All in country club 2023, une académie de tennis pilotée par le champion français, qui pris sa retraite sur le central de Roland en mai dernier, et un autre joueur Thierry Ascione, le Villeurbannais, directeur du tournoi ATP se tient à Lyon sur terre battue en mai, co-créé avec Tsonga.