Certains annonçaient la Villa Gillet moribonde après ses déboires des derniers mois. Visiblement, le directeur Guy Walter et son équipe, réduite de moitié juste avant l'été suite à la baisse drastique de ses subventions, ont de la repartie : on n'attendait pas si rapidement l'arrivée d'un nouveau rendez-vous, en l'occurrence La Chose Publique, qui se tiendra du 21 au 26 novembre dans les locaux de la Villa Gillet.
Prenant la place laissée vacante par Mode d'Emploi, cette nouvelle semaine de débats d'idées s'articulera « autour de l'actualité française en philosophie, en sciences humaines et sociales. La Villa Gillet en assurera le commissariat scientifique » nous explique-t-on du côté de l'équipe.
C'est l'arrivée d'un mécène qui permet la tenue de cet événement, en l'occurrence l'association Res Publica, basée à Lyon - et au Burkina Faso via son ONG - et œuvrant pour la concrétisation de divers projets, telle l'alimentation en électricité solaire du dispensaire de Soaw, ou un programme d'alphabétisation en langue Moorée à destination des femmes afin de favoriser leur émancipation dans la province de Boulkiemdé, toujours au Burkina Faso.
Concernant La Chose Publique, les premiers noms sont déjà confirmés : seront présents l'universitaire Mireille Delmas-Marty (dernier ouvrage paru : Aux quatre vents du monde. Petit guide de navigation sur l'océan de la mondialisation, au Seuil), le philosophe et historien de l'art Georges Didi-Huberman, la polémiste Caroline Fourest, ou encore le juriste Antoine Garapon... D'autres noms sont à venir et nous reviendrons sur la programmation complète ultérieurement.
Dans le même temps, la tenue des Assises du Roman en 2017 est confirmée, le dialogue ayant été renoué de manière constructive avec Laurent Wauquiez et la Région. Mais dans une formule qui sera réinventée, « en accordant une place centrale aux textes et à leur lecture. » écrit Michel Lussault, le président de la Villa Gillet.