Si chacun connaît la partie d'échecs entre le Chevalier et la Mort dans Le Septième Sceau de Bergman, l'affrontement composé par Fritz Lang dans Les Trois Lumières (1921) a quelque peu été oublié — à tort. Une femme défie la Camarde pour tenter de lui arracher son amoureux. Elle dispose de trois chances ; trois vies qu'elle peut sauver à différentes époques matérialisées chacune par une flamme. Tant que l'une brûle, son amant peut être sauvé... Monument de l'expressionnisme muet, ce film trouvera ce dimanche un accompagnement à sa hauteur : Thierry Escaich improvisera sa bande originale en direct sur l'orgue Cavaillé-Coll de l'Auditorium.
Les Trois Lumières
À l'Auditorium le dimanche 12 mars