Une nouvelle enseigne, lumineuse à la nuit tombée : l'Auditorium se pare d'habits chatoyants. Pour Jean-Marc Bador, le directeur de l'Auditorium, l'affaire n'est pas anecdotique. Comme le phare pour les marins, l'enseigne veut être un repère, un guide et plus encore, dans le monde sombre d'aujourd'hui, elle indique le lieu de culture et d'ouverture où aller impérativement.
La porte passée, l'on se trouve devant une programmation tentaculaire, vertigineuse, plurielle où chacun peut grappiller à sa guise, dès le 23 septembre avec le Requiem de Verdi . Du 8 novembre au 5 décembre, le Festival sera tout dédié à la Russie avec, entre autre, l'intégrale des symphonies de Tchaïkovski dès le 17 novembre.
Bien sûr, du grand répertoire symphonique à l'horizon et des artistes invités qui font rêver : Yo-Yo Ma (7 avril), Nelson Freire (13 mai), Anne-Sophie Mutter (16 juin)... Les enfants ne sont pas oubliés : dès novembre se jouera l'énigmatique Histoire de soldat de Stravinsky et plus loin dans la saison, Le Carnaval jazz des animaux (24 et 25 février).
L'Auditorium, ce sont aussi des Happy Days (des journées de concerts, ateliers, rencontres et conférences autour d'un thème, la prochaine étant le 19 novembre en mode Fête Russe), des concerts participatifs... Une saison bien remplie.