Le Reverbère / Notre beauté fixe : la nouvelle exposition collective du Réverbère annonce la couleur ; il y sera moins question de concepts que de beauté, de subjectivité, de plaisirs et d'émotions...
« Par ce titre, Notre beauté fixe, nous soulignons que nous parlons de la nôtre, celle qui nous ravit ! Les catégories classificatrices sans cesse en débat nous semblent s'écrouler sur elles-mêmes au vu de l'indépendance, de l'évidence magique, de ce que nous reconnaissons comme des œuvres. » écrivent Catherine Dérioz et Jacques Damez qui fêtent, cette année, trente-cinq ans de travail et de défense de la photographie à Lyon.
Neuf des artistes de la galerie présentent des images inédites. Des petits personnages détourés et collés en nouveaux "collectifs" ou "familles" d'Emmanuelle Fructus, aux jeux kaléidoscopiques du canadien Serge Clément, en passant par les séduisants paysages de Pierre Canaguier.
Mais c'est surtout Arielle Bonzon et ses intérieurs énigmatiques et baignés d'obscurité, et François Deladerrière et ses Bouts du monde, qui ont le plus longuement retenu notre attention.
Notre beauté fixe
Au Réverbère jusqu'au 29 avril