Fille à papa / Un drame familial (trop) pudique et balisé qui ne génère qu'une lassitude polie. En salles le 13 novembre 2024.
Cette chronique qui suit une adolescente, son père et un ami de ce dernier, réunis pour un week-end de randonnée, a de quoi faire craindre le pire de prime abord. Secrets de familles, retour à la nature, non-dits et notes de guitare sèche, les premières scènes Good One accumulent les scories d'un ciné indé US en mode Sundance, déjà frelaté. La suite n'ôtera malheureusement pas cette première impression, et l'ennui l'emportera sur l'émotion recherchée.
Fille du réalisateur Roger Donaldson, la cinéaste a pourtant probablement mis beaucoup de sa propre expérience personnelle dans ce récit de paternité contrariée. Hélas, si on lui sait gré de s'écarter quelque peu des ressorts narratifs habituels, elle échoue à donner du corps à ses personnages, vagues silhouettes errant dans de beaux décors naturels. En salles le 13 novembre 2024.