Après quelques éditions plus resserrées, les Rencontres renouent en 2020 avec la formule à cinq jours. Voilà qui leur permet de déployer une vaste gamme de temps forts, au-delà des traditionnelles séances suivies d'échanges avec des équipes de longs-métrages. À l'image des deux projections du documentaire Des hommes, ouvrant sur un débat avec des représentants de l'OIP (Observatoire International des Prisons) ou de celle de Les Éblouis précédant une rencontre avec l'ADFI (Association de Défense des Familles et de l'Individu victimes de sectes). Côté courts, Alexis Manenti viendra présenter le film pour lequel il est en lice aux César dans la catégorie “espoir masculin“, Les Misérables, ainsi que De particulier à particulier avec son réalisateur Julien Sauvadon, et Steed Cavalieri son nouveau film, Le Travail du castor. Également incluse dans la programmation, une séance Ciné-ma différence proposera SamSam en avant-première — ce rendez-vous régulier des Alizés permet aux personnes en situation de handicap de profiter du plaisir d'une projection, qui reste ouverte à tous les publics.
Enfin, on ne saurait trop recommander à tout spectateur curieux des arcanes de l'exploitation cinématographique d'assister vendredi 31 janvier entre 14 et 17h à la table ronde organisée avec le GRAC, “Quand un film sort au cinéma !“, histoire de comprendre la mécanique d'horlogerie présidant à la diffusion des films — pour ne pas dire à leur déversement — sur les quelque 6 000 écrans français. Pourquoi les plus de 600 longs-métrages annuels ne trouvent-ils pas tous le chemin des salles quand d'autres squattent l'affiche, les exploitants ont-ils réellement le choix de leur programmation et accès aux copies ; reversent-ils une part fixe ou variable aux distributeurs... Autant de questions qui devraient obtenir d'édifiantes réponses...